L'enfant libéral
Par Akh le mardi, 17 novembre 2015, 11:03 - Lien permanent
La doctrine libérale prône les libertés individuelles, la libre entreprise et la non intervention abusive de l'état sur nos vies et nos libertés.
Un homme est libre de faire ce qui lui plait, tant qu'il ne rogne pas la liberté des autres.
C'est pour cela que trois grands principes régissent ce choix de vie :
- son corps lui appartient (à l'homme)
- ses biens lui appartiennent (sa propriété)
- l'état doit garantir ses deux droits, ainsi que solutionner les litiges opposant les individus et c'est tout !
Une autre notion à ne pas oublier la responsabilité, l'homme est libre et responsable de ces actes.
Déjà je n'aime pas ce mot doctrine, il me parait un peu trop proche de dogme et idéologie, qui eux détruisent la liberté.
Et j'attire votre attention sur la mouvance actuelle de dénigrer tous ceux qui se réfère aux mots libéral et libéralisme. C'est le mal absolu pour nos élus, nos religieux et tous les collectivistes, et c'est normal car si seulement notre société était un peu plus libéral, ils n'auraient plus de pouvoir sur nous (tout du moins nettement moins) Donc ils dénigrent et déforment pour faire naitre une peur instinctive chez nous, vous êtes bien considéré par ces despotes. Enfin l'ennemi du libéral est celui qui sait mieux que vous ce qui est bon pour vous (mais qu'il ne s'appliquera surtout pas à lui-même), comme cette bonne loi sur le renseignement, les interdictions administratives sans décision d'un juge, etc ...
Les droits des adultes étant posés, il y a comme un petit problème avec les enfants, juste un petit paradoxe. Comment concilier que la femme enceinte reste propriétaire de son corps et des choix y afférant alors que l'enfant lui même devrait bénéficier de la propriété de son corps. Il y a là un énorme conflit ! (par exemple si la mère boit, l'enfant trinque !)
Je n'ai pas de réponse à ce dilemme, cependant ...
Le moment où l'enfant acquière le droit à la vie est à la fin de la 12 semaine de grossesse, avant l'IVG est permise. Dés lors la mère se doit d'abandonner temporairement ses droits sur son propre corps et ne rien faire qui puisse mettre la vie de l'enfant en danger, jusqu'à sa délivrance.
Il est plus que probable que la mère accepte ce sacrifice temporaire de ses droits, elle est forcément volontaire dans la mesure où elle pouvait pratiquer une IVG dans le cas contraire.
L'enfant par essence irresponsable, ne peut décider par lui-même pour lui-même. Mais je ne trouve pas normal que les parents puissent pratiquer des actes irréversibles sur un enfant (en général de chirurgie), sauf si c'est pour lui sauver la vie ou pour éviter qu'il ne soit handicapé lourdement en attendant qu'il est l'âge d'autoriser une action sur son corps.
De même, son droit de propriété peut être temporairement limité, mais en veillant à ce qu'il ne soit pas dépouillé non plus.
La mère et l'enfant, des libéraux pas comme les autres ...